lundi 22 mars 2010

Rôle Play des Joueurs ( Edition d'Aperirel 2010 )

Voici le premier RP des joueurs publiés, celui ci est de Born', plus connu par son pseudo "bastondanstagueule" sur le forum DOFUS : bonne lecture.

Ô Notre sombre cité

Obscures, impures sont les geôles où nous les torturons
Emplis de mal sont nos cœurs et nos intentions
Funestes sont nos desseins et machinations
Tragique est le destin que nous leur réservons
Maudite soit leur joie malvenue
Immense sera leur désillusion
Malheur, notre allié
Le bonheur, nous combattons
Qu'attendons nous pour que nous les pourfendions?

Par la valeur de nos guerriers
La solidité de nos boucliers
Par l'œil de nos archers
Et par notre fierté
Par leurs pleurs
Par le Sang de Sacrieur

Fureur Meurtrière
Folie Sanguinaire

Par le fil de nos épées
La puissance des coups portés
Par le meurtre de votre Sainteté
Le désir de mutiler
Par la haine, la rage et la férocité

Bontariens!
C'est une mort certaine que vous trouverez
En vain, tenterez de nous repousser
A présent, le temps est venu de tuer
Vos armures rutilantes ruinées
Vos épées brisées, boucliers implosés
Casques fendus, membres coupés
Corps disloqués, Esprits marqués
Chefs de Guerre dévorés, foyers brûlés
Familles décimées, Armée massacrée
Gardes balayés..

Bonta tombée, en son cœur touché.
À mort, sans forces pour se relever

Brâkmar, Euphorie Malsaine
Chaos retrouvé, tout vous a abandonné.
Nous avons finalement raison de vous..
Nous ne vous avons rien laissé
Pas même vos yeux pour pleurer
L'étendue de notre pouvoir...
Voyez notre vaste armée
Ces contrées dévastées,
Votre ville pillée

Brâkmariens!
Entendez mon appel!
Le temps est venu de régner
Sur Amakna, chacun est invité
À détruire, tuer pour le plaisir
Se délecter de figures effrayées
Expressions apeurées,
Visages tuméfiés,
Cadavres décomposés

Mais il manquait à notre armée
Un corps puissant,
Capable de coordonner
Un sommet pour diriger
Rushu a parlé
Une Guilde fut créée
Fureur Meurtrière ainsi est née
Par un Grand Guerrier elle sera menée
Elle rassemblera les plus sanguinaires
Des Tueurs hors pair
De ceux qui maintes fois ont pu prouver
Que la valeur n'attend pas le nombre d'années
Dans la Roche dure fut gravé
La Blason de cette Élite satanée
Celui-ci représenterait une épée
D'où lentement s'écouleraient
Des effluves de sang, celui des condamnés
À Mort! Par ma foi, pas trace de pitié!

Munis de cette arme, enfin pourrons nous dominer..
Cette Guilde, Fléau d'Amayiro
Jaillit de l'ambition
D'occire vos chers héros.
Si Brâkmariens êtes, vous pouvez souhaiter y entrer
Mais sachez que si d'aventure
Vous étiez refusés
Je me chargerai moi même de vous enterrer

On ne quitte pas Fureur Meurtrière
Si l'on y entre, à jamais on y adhère
Rage, Carnage sont ici maîtres mots
Vous l'avez certainement compris, à moins d'être sots

À présent, si souhaitez tenter le diable
Dévoilez vous, ôtez gants
Faites acte de candidature!
Ou dans d'atroces souffrances périrez
Si vous pensez nous combattre,
Imaginez nous battre,
Seule en la pendaison, votre salut trouverez
Car nous mènerons une poursuite acharnée
Mille lieues pourrez parcourir,
En vain, le temps vous est venu de mourir
Mais avant cela, nous vous ferons subir
Les affres de la torture, qui ôteront tout sourire
Qui effleurerait vos visages émaciés

Espériez vous donc être graciés?
Hélas, ce n'est pas là votre destinée
Celle-ci est bien plus sombre
Quoi qu'il arrive, vous finirez dans l'Ombre
D'un plus puissant Guerrier, se faisant l'Honneur
De vous briser, quand estime venue votre Heure

Ainsi, en Fureur Meurtrière
La sélection est plus rude, que jamais fut naguère
Pour cause, le défi à relever
Jamais, n'a tant été hors de portée
D'âmes simples, esprits innocents
Ne connaissant ni cadavres, ni corps gisants
À Terre, les yeux vitreux, le visage sanguinolent
Le désespoir, encore omniprésent
Hormis, en ces cœurs d'enfants
Qui, il y a peu, étaient encore vivants
Tambour battant, avant que ne vienne la tempête
Dévastatrice. Qu'ils cessent d'embrener
Il n'y aura finalement, aucun survivant.
Foutu Born, vraiment
Auraient pensés ces manants,
S'ils en avait eu le temps

Nous aurions pu encore longuement discourir
Mais une pulsion, à l'instant me prend
Je ne vois plus, personne ne me comprends
Mon sang bouillis, fleurs flétries
Autour, paysage refroidi
Enfin, mon corps réagit
Violemment, se courbe, mes muscles puissants
Se contractent, bientôt, la flamme qui m'anime
Sous peu, cette Surpuissance qui m'envenime
Laissera deviner, son essence, son patronyme:
Fureur Meurtrière

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